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textes de l'album "dans quel état j'erre..."

VAILLE QUE VAILLE

La vie c’est pas de raisonner comme un trou de muraille
La vie c’est pas amoral
La vie c’est pas de ne penser qu’à la vie, la visser
La vie c’est viscéral.

Vaille que vaille.

La vie c’est de régner roi d’ Espagne au Portugal
Dans la vie tout est égal
La vie c’est de pas mélanger les familles aux amours
Nos amours aux batailles.

Vaille que vaille.

La vie c’est pas une sirène et ses seins nus
Lisse et sans écaille
La vie c’est pas un policier insoumis le jour
Qui la nuit se fait la malle.

Vaille que vaille.

La vie c’est pas un jongleur qui se promène
Sur un piédestal
La vie c’est pas un magicien qui promet du vin
Tous les jours à ta table
La vie c’est pas toujours comme quand tu fais l’amour
Et qu’il n’y a rien qui aille

Vaille que vaille.

La vie c’est pas de soigner sa peur au travail
Bronzer sous les étoiles
La vie c’est pas la peur de se mélanger au bétail
La trouvaille c’est d’aimer vaille que vaille
ceux qui le valent.



UNE LARME

Une larme, une larme coule sur son visage
Et je fais du, et je fais du surf
Sur les larmes, sur les larmes amères
De la mer, de la mer, ma mère.

Heureusement qu’elle pleure elle me permet d’exister
Heureusement qu’elle pleure, elle me permet de me noyer…

Un soupir, un soupir fuit de sa bouche
Et je fais de , et je fais de la voile
Sur le regret, sur le regret de son cœur
Sur le regret, sur le regret de mon cœur.

Heureusement qu’elle est triste, elle me permet d’exister
Heureusement qu’elle est triste, elle me permet de m’envoler…

Un sourire, un sourire éclaire son visage
Et je me fais, et je me fais bronzer
J’attrape des coups, j’attrape des coups de soleil
Avec son jeu, avec son jeu, avec ses yeux.

Heureusement qu’elle est gaie elle me permet d’exister
Heureusement qu’elle est gaie, elle me permet de rire…

Elle tourne, elle tourne la tête vers moi
Et je fais de, et je fais de la balançoire
Sur le soir, sur le soir de sa vie
Sur le soir, sur le soir de son lit.

Heureusement qu’elle est triste,
Heureusement qu’elle est gaie,
Heureusement qu’elle est fatiguée, elle me permet d’exister...



DANS QUEL ETAT J'ERRE

Je te mens comme tu respires
Parc'que quand tu respires, Je suis tellement content
Heureux de rencontrer tes yeux, Pas tristes de honte...

Dans quel état j'erre, Dans quel étagère, vais-je aller ?

Je suis un homme si simple
Qu'il me parait compliqué de me faire aimer de toi
Je suis un album d'évidence
Mon existence est une rue pavée de cœurs sourds...
Sous le petit poids de tes pieds, sous le petit poids de tes pas.

Dans quel état j'erre, Dans quel étagère, vais-je aller ?

Je suis une flèche et je crible vers toi
Sensible pour résonner, vers ton corps aimant
Je suis une flèche , sans raison pour nuire
Sans archers satires, ça tire vers toi.

Dans quel état j'erre, Dans quel étagère, vais-je aller ?
Les sens me respirent et je souffre, tu m'allumes
Endolori de pas vers toi, je me consume
Nez collé sous la gouttière, Je veux étouffer ma flamme
M'aiment-ils, m'aime t'on, même toi, dis moi !

Dans quel état j'erre, Dans quel étagère, vais-je aller ?



Il FAUT SE TAIRE

Il faut se taire n’expliquons plus

Les yeux racontent même en fuyant
tu as trouvé une autre loi
Que je n’avais peut être pas
sûrement pas.

Il faut se taire, n’expliquons plus

J’ai compris tu n’appartiens pas,
Je peux t’attacher, t’enfermer,
Te faire peur et te frapper,
L’amour ne se possède pas, ne cède pas.

Il faut se taire, n’expliquons plus

C’était si simple évidemment
Je m’aperçois un peu trop tard
De ce que sont mes sentiments
De ce qu'aurais bien pu être avant,
longtemps avant.

Il faut se taire, n’expliquons plus

-Tiens ! allez n’oublies pas tes gants
Là-bas peut-être il fera froid
Tes mains ne le supporteraient pas
Elles doivent caresser encore.
longtemps encore.



PIEDS MACHES

Je t’envie tu m’en veux
Je t’en veux tu t’enfuis
T’es partie je m’en veux
Tu t’en fou t’es partie
Je suis saoul tu m’effaces
J’ai des sous tu m’embrasse

Gueule ouverte et les pieds mâchés,
le doute m'arrache à tes poignets...

Tu t’ennuies je m’en veux
Je m’ennuie tu t’en va
Tous les soirs je me lave
Tu t’endors et je bave
Dans le lit tu m’entrave
Je te touche et tu cries.

Gueule ouverte et les pieds mâchés,
le doute m'arrache à tes poignets...

Je me dis que tu sais
Que je vois ce que t’es
Mais je crains que tu cries
Que t’es pas c’que je dis
Tu t’assieds et tu pleures
Moi aussi de bonheur

Gueule ouverte et les pieds légerset les pieds mâchés,
le doute m'arrache ,je m'en vais...

LES AMIS D'AUTREFOIS

Ce ne sont pas les mots crus, ni le dégoût d'eux
Ni les mensonges et la peur de toi
Qui feront revenir les amis d’autrefois

Ce n’est pas la peine que tu te donnes
A avouer la moitié de tes tords
Ni les fantasmes qui brûlent au fond de ton corps
Qui feront retourner les tombes de remords
Ni les amis d’autrefois

Ce ne sont pas les sourires glacés chocolat
Ni les affronts essuyés de trop près
Qui feront à ta vie le sens de ce qui fût vrai, les amis d’autrefois

Il en faudra des nuits, il en faudra des vies
Il en faudra des jours avant que tu comprennes
Que le temps n’efface pas les années
Mais les amis d’autrefois...



TON VISAGE

La fatigue me saoule et je cherche du repos
dans ton visage.

La grisaille de l’hiver m’étouffe
Mais ta bouche me redonne le souffle
J’aime te voir m’aimer, la bouche farouche
Laissons la nuit tomber, tu te couches et me touches.

La fatigue me saoule et je cherche du repos
dans ton visage

Chaude comme un nid, douillette comme une alcôve
Humide comme un sexe qui vient d’aimer
Ta main me respire,
Tu me repose de cette putain de ville.

La fatigue me saoule et je cherche du repos
dans ton visage